Guinée : l’espoir déçu d’un compatriote !
28 mai 2017 - La faim, l'insalubrité, l'absence d'enseignement et de soins de santé de qualité, le manque d'eau et d'électricité etc. dans un pays aussi riche que la Guinée sont des crimes impardonnables. Nous avons la pos...
La faim, l'insalubrité, l'absence d'enseignement et de soins de santé de qualité, le manque d'eau et d'électricité etc. dans un pays aussi riche que la Guinée sont des crimes impardonnables. Nous avons la possibilité de freiner ces maux en quelques années avec une gestion saine et une moins inégale et moins absurde répartition des ressources publiques, une réforme en profondeur de l'administration...
De la gestion calamiteuse, irresponsable et criminelle d'Alpha Condé, rien de nouveau. Ce qui serait cependant nouveau et d'autant plus décevant, c'est le chèque en blanc que lui signe celui qui est présenté comme son principal opposant.
Cellou Dalein en acceptant un budget alloué de la manière la plus illégale se rend coupable de recel de deniers publics et prouve qu'il ne représente aucune alternative face à la gouvernance actuelle.
Ceci n'est d'ailleurs pas sa première occasion. Rappelons qu'en 2009, après les évènements tragiques du 28 Septembre, Cellou Dalein, Sidya Touré et Jean Marie Doré recevront chacun 2 milliards GNF à titre d'indemnisation. Comme si les plus de 150 morts n'étaient eux que des objets, comme si les milliers de blessés et de femmes violées n'étaient pas assez humains pour bénéficier du secours de l'État.
Depuis 2010 Alpha Condé et sa clique s'offrent tous les luxes de l'Etat: Budgets de fonctionnements faramineux, des détournements massifs de deniers publics. Et tout cela sous l'oeil complice de cette opposition.
Nos très chers "honorables" pour aussi profiter du système eurent pour premières revendications de juteuses indemnités, des passeports diplomatiques pour eux et leurs familles, oubliant du coup les dizaines de cadavres sur lesquels ils marchèrent sans aucune gêne pour entrer au parlement. Parlement qui n'est autre qu'une caisse d'enregistrement, si ce n'est le lieu par excellence pour violer les lois du pays.
Ainsi quel modèle de société cette élite nous propose-t-elle ?
Cette question mérite vraiment d'être posée. D'autant plus qu'avec son concourt, s'est érigée une société de classes qui ne diffère de la société coloniale que par la couleur. Désormais c'est le noir qui domine. Seulement maintenant les privilégiés sont beaucoup plus nombreux et plus coûteux pour le pays. Ce qui appauvrit encore plus les plus pauvres et hypothèque l'avenir du pays et de sa jeunesse.
Par DMN Diallo
