Interdiction de prières nocturnes: L’ANSS apporte des précisions

5 mai 2021 -
Aux regards des nombreuses critiques de l’opinion suite à l’interdiction des prières collectives nocturnes des 10 derniers jours du mois de Ramadan, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) a fait le point sur cette situat...

Interdiction de prières nocturnes: L’ANSS apporte des précisions

Aux regards des nombreuses critiques de l’opinion suite à l’interdiction des prières collectives nocturnes des 10 derniers jours du mois de Ramadan, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) a fait le point sur cette situation ce mercredi 05 mai 2021
 
Devant la presse, le Directeur général de l’ANSS a expliqué le motif de cette interdiction. Pour lui, cette décision a été prise en collaboration avec le secrétariat général aux affaires religieuses afin de limiter la propagation de cette pandémie mondiale le coronavirus. « Ce n’est pas l’ANSS, encore moins le ministère de la santé qui gère les prières nocturnes, c’est le secrétariat général aux affaires religieuses. Et nous travaillons pour préserver leur santé. A partir du mi-janvier, la deuxième vague de l’épidémie a commencé en Guinée. Et qui n’est pas fini. Actuellement, on a un taux de positivité qui avoisine les 12 à 13%, alors que l’année dernière, au mois de carême, on était à 1 et 2%. Deuxième, notre taux d’occupation qui était à 20 est à 53%. Et le taux d’occupation à la réanimation qui était à 10% est à 33% » regrette Dr Sakoba Keïta
Aux titres illustratifs, le directeur général de l’ANSS cite les disparitions des imams et le grand prêtre de kankan de suites de COVID-19. « Le grand prêtre de Kankan est décédé par suite de Covid, on a des imams qui sont décédés des suites de COVID-19. On a des médecins qui sont décédés par suite de Covid. On avait 1 à 2 morts par mois mais aujourd’hui, on a 5 à 6 morts par semaine. L’ANSS est là pourquoi?, c’est pour prévenir et empêcher que nos citoyens ne meurent. C’est pour cela, quand on a dit d’évaluer les risques, pendant les prières nocturnes. Certains disent pourquoi, on a autorisé les prières ordinaires, la durée d’une prière ordinaire, c’est 5 à 10 min. Le temps de contact et de promiscuité est très limité. Le Nafila normal, c’est 30 à 1 heure. La prière collective que nous nous avons visé, est celle qui commence à 1h du matin qui fini à 3h ou à 4h. Le temps de contact est trop long. Et quand la durée est trop longue, y a certains qui toussent, le virus va circuler » a-t-il conclu.

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Par DMN Diallo

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