GUINEE / UNE AUTRE TRANSITION IMMONDE FANTASQUE ET PRÉDATRICE ( Par Dr Abdoul Baldé )

21 mars 2023 -
GUINEE / UNE AUTRE TRANSITION IMMONDE FANTASQUE ET PRÉDATRICE ( Par Dr Abdoul Baldé )
mars 21st, 2023 | par Leguepard.net


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Jean François de la Harpe disait : « L’ABUS DE POU...

GUINEE / UNE AUTRE TRANSITION IMMONDE FANTASQUE ET PRÉDATRICE ( Par Dr Abdoul Baldé )

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mars 21st, 2023 | par Leguepard.net


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Jean François de la Harpe disait : « L’ABUS DE POUVOIR ENFANTE TOUS LES CRIMES. »
Depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, la cruauté et la paranoïa meurtrière de nos différents présidents dépassent tout ce que pourrait inventer l’imagination la plus débridée.
Tous les Présidents : SÉKOU TOURÉ, LANSANA CONTÉ, DADIS CAMARA, ALPHA CONDÉ et maintenant LE COLOSSE LÉGIONNAIRE MAMADI DOUMBOUYA sont tous des criminels qui ont lamentablement échoué. Ils n’ont vu en la démocratie qu’un système de perversité et de démoralisation. Ils ont provoqué d’irréparables désastres économiques, politiques mais surtout humains aboutissant à une gigantesque régression génératrice de haine et de misère. Entre leurs mains, le pouvoir n’est comparable qu’à une arme de destruction massive laissée entre les mains d’individus pervers et dangereux.
Conséquence, notre pays est toujours écrasé par le poids de son passé ensanglanté. La terre est imbibée de trop de sang innocent versé et le péché collectif est encore trop lourd à porter par les médiocres et les lâches qui sont à la tête du pays depuis 1958.
L’extermination de l’élite civile et militaire du pays, hier comme aujourd’hui, est destiné à asseoir le régime et assurer sa longévité. Plus personne n’est susceptible d’ambitionner le pouvoir, de voir clair, d’élever la voix ou un petit doigt. Et dans ce désert humain, il faut sans cesse étendre le pouvoir. Ainsi régnera toujours la seule famille et perpétuera ce régime qui baigne toujours dans le sang et s’en abreuve inextinguiblement.
Dans cette Guinée qui ne parle que de paix, de justice et d’amour, ce n’est pas assez de dire que c’est la TERREUR érigée en moyen de gouvernement du pays qui a toujours triomphée. On peut citer entre autres les pendaisons publiques de 1971 au temps du PDG, les massacres d’adolescents lors des évènements de janvier et février 2007 sous le magistère du PUP, les massacres et viols du 28 septembre 2009 dans le stade du même nom avec le CNDD ; les massacres de Womey et Zogota en 2012, la terreur ponctuée de massacres de paisibles habitants de Cosa et Bambéto appelés communément AXE DE LA DÉMOCRATIE sous le magistère du leader historique et son RPG.
JOSÉ SARAMAGO avait raison lorsqu’il affirmait dans que reste-t-il de la démocratie ? : – « Il NE SERT Á RIEN DE PURIFIER LES EAUX DE LA RIVIÈRE QUI TRAVERSENT LA VILLE, SI LA SOURCE DE CONTAMINATION SE TROUVE EN AMONT. »
 Avec cet autre héritier du P.D.G., MAMADI DOUMBOUYA, un HITLER mâtiné d’ALCAPONE, nous nous acheminons vers une HAÏTISATION de la Guinée, avec l’appui de ses forces spéciales, de véritables TONTONS MACOUTES, DES MILICES D’INSPIRATIONS ALLEMANDES D’HITLER ET ITALIENNES DE MUSSOLINI.
Objectif recherché, réduire notre pays au silence. Sa philosophie : « APRÈS MOI LE DÉLUGE » car, c’est vraiment un déluge de médiocrité d’irresponsabilité et surtout de TERREUR qui s’est abattu sur notre pays le 5 septembre 2021. Depuis plus rien ne l’arrête, il donne libre cours à sa cupidité, sa perversité et sa pulsion meurtrière.
 C’est donc par l’arbitraire que la nouvelle soldatesque immonde gère la Guinée depuis sa prise de pouvoir. Les exactions commises par les bandes armées du nouveau pouvoir ne se comptent plus. Sous le fallacieux prétexte de refondation de l’État fantôme, on casse tout sans aucune forme de jugement. Ses TONTONS MACOUTES kidnappent, embastillent et massacrent à tour de bras et sans jugement. Alors qu’il avait péroré sur tous les toits que la JUSTICE serait la BOUSSOLE QUI GUIDERA DÉSORMAIS LA GUINÉE.
Toute personne de bonne foi peut faire le constat suivant : le colosse de la légion étrangère française ne peut que saccager notre pays. SON SEUL PROJET CONNU À CE JOUR EST DE S’ENRICHIR ET CONFISQUER LE POUVOIR. Il ne peut y parvenir qu’en mettant à sac notre pays et en terrorisant les Guinéens par des massacres périodiques. Ce qui se produit déjà.
Comme tous ses prédécesseurs, la stratégie politique du COLONEL LÉGIONNAIRE et ses acolytes du CNRD est le « nettoyage par le vide » pour pérenniser leur pouvoir, par la clochardisation voire par l’extermination de l’élite.
La situation délétère actuelle illustre encore une fois un gâchis et révèle une société désemparée sans avant-garde politique qui indiquerait les chemins possibles vers l’espoir pour notre pays pris à nouveau entre les serres prédatrices, d’une autre fantasque transition qui en rappelle d’autres à savoir le C.M.R.N et le C.N.D.D.
Le sentiment de n’avoir aucun pouvoir sur les Guinéens et les évènements en cours, est difficilement supportable à MAMADI DOUMBOUYA. Cette impuissance le rend irritable et violent.  Il est aux abois, c’est donc la fuite en avant sur fond de terreur avec la philosophie de CALIGULA : – « Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent. » Sa tactique consiste donc à transformer la Guinée en un véritable « désert humain » par la technique de la terre brûlée. Ainsi, plus personne n’ose lever le petit doigt pour critiquer, à plus forte raison demander la fin de cette transition IMMONDE, FANTASQUE ET PRÉDATRICE qui n’en finit pas.
Les règles objectives dans le choix des responsables sont bafouées pour laisser la place à des pratiques malsaines telles que le népotisme, le favoritisme ou encore le clientélisme. D’où la problématique d’État et de Leadership qui se pose toujours avec beaucoup d’acuité à notre pays.
On peut donc affirmer sans risque de se tromper que 64 ans après son accession à l’indépendance, la vie du guinéen est toujours une longue et interminable tragédie.
Ne soyons pas naïfs, les voies qui nous permettront de sortir de l’ornière doivent donc être balisées par des ressources humaines de qualités et performantes. Autrement, ça sera toujours un éternel retour à la case départ.


Dr Abdoul Baldé
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Par DMN Diallo

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