GUINÉE : LORSQU’UN CAPORAL CHEF DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE FRANÇAISE JOUE AU PRÉSIDENT (Par Dr Abdoul BALDE).

27 janvier 2023 -
GUINÉE : LORSQU’UN CAPORAL CHEF DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE FRANÇAISE JOUE AU PRÉSIDENT (Par Dr Abdoul BALDE).
janvier 27th, 2023 | par Leguepard.net


Article

1



Il y a peut-être en Afrique de l’...

GUINÉE : LORSQU’UN CAPORAL CHEF DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE FRANÇAISE JOUE AU PRÉSIDENT (Par Dr Abdoul BALDE).

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Il y a peut-être en Afrique de l’Ouest, quelque chose qu’on peut appeler la « malédiction de Guinée ». En effet, depuis son accession à l’indépendance, ce pays n’a été géré que par des hommes violents, souvent quasi-illettrés (voir le caporal légionnaire français Mamadi DOUMBOUYA, ou par des aventuriers pour lesquels la Guinée n’est qu’une OCCASION à saisir, et qu’ils saisissent effectivement. C’est le cas avec Monsieur Alpha CONDÉ, tout comme le loufoque capitaine Moussa Dadis CAMARA, et son compère ivrogne le « général » Sékouba KONATÉ. Ainsi, tous les rapaces de type mafieux, fusent sur la Guinée, comme les vautours surs leur butins fraîchement abattus. Cela est si vrai que le palais squatté par le caporal légionnaire est actuellement peuplé de rapaces dans ses moindres recoins.
En Guinée, l’histoire est presque devenue comme un éternel recommencement. Une dictature sanguinaire est suivie d’une autocratie militaire loufoque paradoxalement débonnaire, elle-même balayée par des tyrannies violentes de Monsieur Alpha CONDÉ, au caporal légionnaire français Mamadi DOUMBOUYA. Comment en sommes-nous arrivés à une telle situation ? La réponse est simple :
LA BANALISATION DU MAL, L’IMPUNITÉ ET SURTOUT L’INHUMANITÉ DE NOS DIFFÉRENTS PRÉSIDENTS QUI N’ONT VU EN LA DÉMOCRATIE ET LA JUSTICE QUE DES SYSTÈMES DE PERVERSITÉ ET DE DÉMORALISATION.
Notre pays est à nouveau sous la férule d’autres MAFIEUX d’une extrême sauvagerie qui ne fait que perpétuer sa tragédie. Ce qui est socialement insupportable et humainement dégradant.
Il n’est pas exagéré d’affirmer que depuis le 5 septembre 2021, nous sommes dans le « PLEURER-RIRE » du romancier Congolais HENRI LOPES, dont le personnage principal ici est un CAPORAL-CHEF DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE FRANÇAISE RÉPONDANT AU NOM DE MAMADI DOUMBOUYA. UN NARCOTRAFIQUANT, DEVENU MAÎTRE DU PAYS par un coup d’état mené avec l’appui massif de mercenaires blancs de diverses provenances. Il a ainsi RENVOYÉ SON BIENFAITEUR À SES CHÈRES ÉTUDES loin de la Guinée.
DEPUIS, LE LÉGIONNAIRE FRANÇAIS JOUE AU PRÉSIDENT. EN LIEU ET PLACE D’UN VÉRITABLE ÉTAT, IL A CRÉÉ UN NARCO-ÉTAT ET EXERCE SUR LA GUINÉE UN POUVOIR VIOLENT, MAIS SURTOUT ILLÉGITIME, AFIN DE POURSUIVRE SON HONTEUX DESTIN. C’EST LE RÈGNE DE LA PÈGRE.
Qui a dit que le pouvoir ne transforme pas l’homme mais le révèle ?
Passé les brefs moments d’euphorie de la destitution d’ALPHA CONDÉ, LES GUINÉENS qui en ont pourtant connu d’autres se rendent très vite compte que le colosse de la légion étrangère française n’était pas là pour eux, mais pour lui-même et ses affidés. C’est un mytho-mégalomane qui n’est mû que par l’âpreté au gain et l’appétence pour un pouvoir qu’il veut à vie. « L’homme Providentiel » est très vite rattrapé par son PASSÉ DE NARCOTRAFIQUANT CRIMINEL. Une BRUTE SOURNOISE dépourvue de toute moralité et de valeur humaine dont le sillage n’est qu’une longue trace sanglante, un chemin de croix pour tous ceux qui lui ont offert leur confiance et l’ont accompagné avant qu’il ne les élimine où les réduise à l’état de pauvres hères avides des miettes de pouvoir qu’il veut bien leur abandonner. Ce n’est pas le commandant ALIA CAMARA et ses hommes, véritables acteurs de la prise de Sékoutouréyah qui diront le contraire.
Les Guinéens ne se font plus d’illusions car, ils ont compris LE CAPORAL-CHEF DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE FRANÇAISE. C’est important de connaître cette personne qui s’est autoproclamée « président ». Il n’a pas de principe. Il est dépourvu de la moindre éthique qui pourrait le porter à croire qu’une vie humaine, même la plus misérable (matériellement), mérite RESPECT et CONSIDÉRATION, que la VIE de ses COMPATRIOTES ne saurait en aucun cas être un OBJET d’apprentissage parce qu’on veut jouir du pouvoir et du pays. Ce triste personnage ne reculera donc devant aucune ignominie, ni aucune bassesse pour se maintenir au pouvoir qu’il a rapté par les armes et la violence. Pour les besoins de leur cause personnelle corporatiste, ils (lui et son CNRD) métamorphosent notre pays en un SANGLANT champ clos. Voilà à quoi se résume la DÉMOCRATIE ET LA JUSTICE qu’ils font semblant de promettre aux Guinéens.
LA DÉMOCRATIE n’est pas qu’une question de nombre qui est presque accessoire, encore moins un problème d’incantation ritualisée. Ce qui est important dans une démocratie électorale, c’est l’aptitude à proposer un projet réaliste et donc crédible ; c’est la capacité des candidats, par leur « pédagogie » à faire adhérer le plus grand nombre à ce projet et à créer ainsi, une dynamique de rassemblement au-delà de leur appartenance ethnique ou partisane. La démocratie, c’est aussi laisser la MINORITÉ s’exprimer et exprimer librement avec autorité son DÉSACCORD avec le camp qui est temporairement majoritaire. La démocratie est un processus qui dépasse le bulletin de vote car, même les tyrannies les plus crasses organisent des « élections ». EXEMPLE : l’Afrique du sud sous l’Apartheid, organisait des « élections » qu’elle qualifiait de libres. Étaient-elles pour autant démocratiques ? Le dernier naïf de la terre ne se hasarderait pas à répondre affirmativement à cette question.
À mon humble avis, être issu d’une « minorité ethnique » dans un pays comme la Guinée où l’origine ethnique prévaut souvent sur le projet politique, sur la probité et l’aptitude du candidat à diriger une communauté (pays, peuple), peut vous mettre en situation de rassembler beaucoup plus et d’écarter les tentations HÉGÉMONIQUES DES ETHNIES ARITHMÉTIQUEMENT PLUS NOMBREUSES.
Pour la stabilité et la progression paisible de notre pays, il ne serait pas déraisonnable ou  inintelligent de porter le choix futur sur un homme ou une femme d’expérience, humble dans son comportement, crédible et probe, d’extraction ethnique minoritaire au plan arithmétique. Car le fait d’être d’une minorité ethnique est de nature à rassurer les deux groupes ethniques numériquement plus nombreux. En un certain sens, un « élu » d’extraction ethniquement minoritaire est presque mécaniquement au centre de l’échiquier politique. Dans tous les cas, il lui sera difficilement, très difficilement possible d’assouvir ses ambitions hégémoniques, si jamais il en avait la tentation. Il ne sert à rien de nier qu’en Guinée, les deux groupes majoritaires se soupçonnent de tentation hégémonique croisée. Chez nous, c’est une réalité indéniable que les Mandingues (majoritairement en Haute-Guinée), soupçonnent les Peuls (majoritairement en Moyenne-Guinée) de revanchisme. Alors que les PEULS à leur tour, se fondant sur l’expérience tragique du pouvoir de Sékou TOURÉ, sont convaincus que par leur « culture », les Malinkés ne peuvent qu’être violents et brutaux, dès qu’ils accèdent au pouvoir. Le C.N.R.D. et son « Chef », le caporal français de la Légion étrangère, Mamadi DOUMBOUYA ne donnent pas un exemple de modération dans l’exercice du pouvoir. Bien au contraire, ils ne se fixent aucune limite, ni dans l’exercice, ni dans la jouissance du pouvoir. JOUIR du pouvoir sans limite, semble être leur seul et unique PROJET.

Pour conclure, je dirai qu’on peut toujours procéder à des petits arrangements ethniques pour éliminer frauduleusement comme en 2010, un candidat d’extraction ethnique minoritaire. On parlera « d’élection ». Mais on retournera inévitablement à la case de départ.

Dr. ABDOUL BALDÉ

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Par DMN Diallo

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