GUINEE-GAMBIE / Les poursuites contre l’ancien dictateur gambien Yaya JAMMEH, son épouse et ses bras armés serviront-elles de leçon pour le dictateur guinéen et ses bras armés ? Les  extraits d’articles du journal « Le Monde » sur la Gambie reproduit

23 août 2021 -
GUINEE-GAMBIE / Les poursuites contre l’ancien dictateur gambien Yaya JAMMEH, son épouse et ses bras armés serviront-elles de leçon pour le dictateur guinéen et ses bras armés ? Les  extraits d’articles du journal « Le Monde » sur ...

GUINEE-GAMBIE / Les poursuites contre l’ancien dictateur gambien Yaya JAMMEH, son épouse et ses bras armés serviront-elles de leçon pour le dictateur guinéen et ses bras armés ? Les  extraits d’articles du journal « Le Monde » sur la Gambie reproduit

GUINEE-GAMBIE / Les poursuites contre l’ancien dictateur gambien Yaya JAMMEH, son épouse et ses bras armés serviront-elles de leçon pour le dictateur guinéen et ses bras armés ? Les  extraits d’articles du journal « Le Monde » sur la Gambie reproduits ci-dessous ne laissent pas indifférent.   
août 23rd, 2021 | par Leguepard.net


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L’ancien dictateur gambien, son épouse et ses bras armés sont actuellement visés par des enquêtes, des sanctions et de peine de mort par pendaison pour l’un de ses anciens ministres. L’exemple gambien servira-t-il de leçon aux soutiens et bras armés du brigand de la République Alpha Condé, notamment : le ministre Farba Tibou KAMARA (conseiller d’Alpha Condé et de l’ancien dictateur gambien), le colonel Ansoumane Camara Bafoé, le colonel Balla Samoura, Baidy Aribot ( le banquier analphabète), le chef milicien Malick Sankhon, le ministre Damantang Camara ( maquilleur de crimes d’État), le commissaire tortionnaire Fabou Camara, le procureur tortionnaire Sidy Souleymane Ndiaye et tant d’autres ?
Aveuglés par le pouvoir et l’argent facile, accusés de crimes de sang, de crimes économiques, et de trafic de drogue, les soutiens d’Alpha Condé ont totalement oublié que chaque pouvoir a une fin.  Ils ont pourtant assisté à trois fins de règne en Guinée sans être capables d’en tirer des leçons. Ils pensent que l’histoire de la gouvernance de la Guinée s’est définitivement inscrite dans la continuité et que ce sont toujours les mêmes qui continueront à gouverner notre pays de pères en fils et petits-fils, comme cela a été le cas pour certains jusqu’à présent. Je les invite à prendre connaissance des extraits d’articles du journal « Le Monde » sur les poursuites déclenchées contre l’ancien président sanguinaire Yaya JAMMEH et sa femme, contre l’un de ses anciens ministres condamné à mort par pendaison et contre l’un de ses bras armés actuellement en détention en Allemagne entre autres.
Ces soutiens d’Alpha Condé doivent comprendre qu’un pouvoir vient toujours avec un voile qui couvre certaines pratiques délictuelles et criminelles des dirigeants. Mais en partant, le pouvoir part toujours avec son voile, en laissant les délits et crimes en question sur la place publique, sous les yeux des communautés nationale et internationale. C’est en ce moment précis que les problèmes commencent. Les soutiens d’Alpha Condé seront surpris un jour de savoir à quel point les Guinéens sont informés de leurs crimes économiques et de sang.
Avec espoir de servir de leçon, veuillez trouver ci-dessous les extraits d’articles du journal « Le Monde » sur les déboires de l’ancien dictateur gambien et de certains de ses soutiens.
À noter que monsieur Farba Tibou KAMARA fut l’un des conseillers du dictateur gambien pendant 7 ans. Il sera très étonnant qu’un mandat d’arrêt ne soit pas lancé contre Farba Tibou dans le futur, pour ses néfastes agissements aux conséquences dévastatrices pour le peuple gambien. Il ferait partie de ceux qui ont incité Yaya JAMMEH à revenir sur sa décision de reconnaitre sa défaite électorale comme en témoigne l’interview de Farba Tibou sur TV5 Monde peu avant la chute du dictateur gambien. Cette accusation ne peut être étonnant si l’on se réfère à l’une des interviews du même Fraba Tibou sur la RTG en 2009. Au cours de ladite interview, il a dit que Dadis Camara a le droit de revenir sur son engagement de ne pas être candidat à l’élection présidentielle, du fait que selon notre Farba Tibou, la parole de Dadis n’est pas une parole d’évangile. La vidéo en question est encore disponible sur les réseaux sociaux. Le constat est que tous les présidents qui ont choisi Farba Tibou KAMARA comme conseiller, se sont tous retrouvés sur les bancs de la communauté internationale pour crimes de sang ou crimes économiques, voire les deux. C’est le cas de Dadis Camara, Yaya JAMMEH et actuellement du brigand de la République Alpha Condé qui n’échappera jamais à la justice nationale et internationale pour ses nombreux crimes de sang et crimes économiques.  S’agissant du général Sékouba Konaté qui était aussi conseillé par Farba Tibou, il ne doit pas crier victoire car bon nombre de dossiers le concernant ne sont pas encore ouverts, y compris ceux impliquant Farba Tibou KAMARA.

Bonne lecture.
 
 
GAMBIE / EXTRAITS DES ARTICLES  DU JOURNAL « Le Monde ».
 
extrait de l’article concernant YAYA JAMMEH.
LES MEURTRIERS DE DEYDA HYDARA ONT AFFIRMÉ QUE YAHYA JAMMEH ÉTAIT LE COMMANDITAIRE DE L’ASSASSINAT (Journal « Le Monde Afrique »).
 
Au pouvoir pendant vingt-deux ans, Yahya Jammeh a exercé toutes sortes de violences physiques et morales, menaçant de mort publiquement les défenseurs des droits humains, promettant d’égorger tous les homosexuels qui souhaiteraient se marier, jugeant « très commune » la mort d’un détenu au cours d’un interrogatoire et invitant le secrétaire général des Nations unies d’alors, Ban Ki-moon, à « aller en enfer ».
Les meurtriers de Deyda Hydara ont affirmé que l’ancien chef de l’État était le commanditaire de l’assassinat. Le rapport d’une commission d’enquête fait également état de détournements pour une somme globale avoisinant 1 milliard de dollars. Toutes ces accusations n’empêchent pas des milliers de partisans de Jammeh de réclamer son retour au pays…
 
Extrait DE l’article concernant l’ÉPOUSE DE YAYA JAMMEH.
Zineb Jammeh, la femme de l’ancien président gambien Yahya Jammeh est désormais sous le coup de sanctions économiques, comme son époux (Journal « Le Monde Afrique »).
Le département d’État américain et le Département du Trésor ont annoncé mardi que l’épouse de l’ancien homme fort de Banjul fait désormais l’objet de sanctions économiques : ses comptes et avoirs aux États-Unis ont été bloqués. « Zineb Jammeh est désignée pour son rôle dans l’assistance matérielle, le soutien ou l’aide à son mari. Elle a utilisé une fondation caritative et des organismes de bienfaisance comme couverture pour faciliter le transfert illicite de fonds à son mari », a détaillé le département d’État dans un communiqué distinct.
Une villa dans le Maryland
 L’épouse de Yahya Jammeh « contrôle de nombreux actifs à l’étranger de son mari, Yahya Jammeh, l’ancien dirigeant notoirement corrompu de la Gambie, qui a été sanctionné par le Département du Trésor en 2017 », précise encore le communiqué de Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain. Les autorités américaines évoquent en particulier une propriété située dans le Maryland, achetée via une société créée par Zineb Jammeh et estimée à 3,5 millions de dollars, qui fait désormais l’objet d’une procédure de confiscation.
Persona non grata aux États-Unis
 
Dès 2018, Washington, qui accuse Jammeh d’avoir mis en place un véritable système en vue de « piller les caisses de l’État gambien et de siphonner les fonds de l’État à son profit personnel », avait interdit d’entrée sur leur territoire Yahya Jammeh, son épouse, et ses enfants, Mariam Jammeh et Muhammad Yahya Jammeh. Tous ont également été placés sur la liste noire américaine des dirigeants étrangers impliqués dans des faits de « corruption à large échelle » ou dans de « graves violations des droits humains ».
 
Extrait dE L’article concernant UN ANCIEN MINISTRE DE YAYA JAMMEH.
Gambie : un ancien ministre de Yahya Jammeh condamné à mort pour meurtre (Journal « Le Monde Afrique »).
La justice gambienne a condamné mercredi à la pendaison un ancien membre de la junte de l’ex-président Yahya Jammeh pour le meurtre du ministre des Finances Ousman Koro Ceesay, une sentence qui a peu de chances d’être exécutée en raison d’un moratoire sur la peine de mort.
Yankuba Touray, lui-même plusieurs fois ministre de Yahya Jammeh, a été reconnu « coupable du meurtre d’Ousman Koro Ceesay », retrouvé carbonisé dans sa voiture officielle en juin 1995. Cette peine de mort doit être exécutée « par pendaison », a déclaré le juge de la Haute cour de Banjul, Ebrima Jaiteh. Selon la législation gambienne, le meurtre est passible de la peine de mort. Mais l’actuel président Adama Barrow a décrété en 2018 un moratoire sur la peine capitale, appliquée pour la dernière fois sous son prédécesseur Yahya Jammeh en 2012, lorsque neuf soldats avaient été fusillés.
Les avocats de Yankuba Touray ont immédiatement indiqué qu’ils feraient appel de sa condamnation. Il avait été arrêté en mars 2019 à la suite de l’audition par la Commission vérité et réconciliation (TRRC) de l’ex-sergent Alagie Kanyi.Devant la Commission, ce dernier avait reconnu avoir participé au meurtre de soldats en novembre 1994 et à celui du ministre des Finances Ousman Koro Ceesay.
Yankuba Touray, membre de la junte de Yahya Jammeh lors de son accession au pouvoir, avait pour sa part refusé de répondre aux questions de la Commission. En janvier dernier, la justice gambienne a décidé qu’il n’était protégé par aucune immunité, ouvrant la voie à son procès dont les défenseurs des droits humains espèrent qu’il fera jurisprudence dans le cas de l’ancien despote lui-même.
Féroce répression
Arrivé au pouvoir en 1994 dans ce petit pays anglophone d’Afrique de l’Ouest par un coup d’Etat, Yahya Jammeh a dirigé pendant 22 ans un régime de féroce répression, marqué par des cas de tortures, de viols et d’exécutions extra-judiciaires. Il a été poussé à s’exiler en Guinée-Equatoriale en janvier 2017, cédant à une intervention militaire africaine après avoir rejeté sa défaite à la présidentielle face à l’opposant Adama Barrow.
La Commission vérité et réconciliation, mise sur pied par le nouveau pouvoir pour examiner les crimes commis sous le régime de Yahya Jammeh, a achevé ses auditions en juin après avoir entendu pendant deux ans des centaines de témoins, dont d’anciens responsables civils et militaires et d’ex-membres d’un escadron de la mort personnel de l’ex-président, les « junglers ».
La Commission, qui devrait soumettre son rapport au président Barrow dans les prochaines semaines, peut recommander des poursuites mais n’a pas le pouvoir de prononcer de condamnations. Adama Barrow a fait savoir de longue date qu’il attendrait les recommandations de la Commission pour éventuellement réclamer des poursuites contre son prédécesseur.
 
Extrait de l’article concernant l’un des bras armes de YAYA JAMMEH.
 
Un « Jungler » de Jammeh arrêté en Allemagne (Journal « Le Monde Afrique »).
 
Le mardi 16 mars, le Parquet fédéral de Karlsruhe, en Allemagne, a placé en détention provisoire un Gambien soupçonné d’avoir commis des exactions sous le régime du président Jammeh.
La chute d’un régime est généralement aussi rapide que la purge de ses fautes est longue, en témoignent les parcours d’Hissène Habré ou du « Négus rouge », Mengistu Hailé Mariam. Si le facétieux Yahya Jammeh, ancien président de la République de Gambie, vit un exil confortable en Guinée équatoriale depuis quatre ans, les anciens exécutants de ses basses besognes répondent petit à petit de leurs actes.
En 2019, devant la commission Vérité, réconciliation et réparations (TRRC), à Serrekunda, d’anciens membres des « Junglers » – un escadron de la mort au service personnel de Jammeh – reconnaissaient avoir assassiné un journaliste, plus de 50 migrants ouest-africains échoués sur une plage, ainsi que des politiciens soupçonnés de vouloir comploter contre l’État.
« Compétence universelle »
Il y a quelques jours, à Hanovre, un Gambien était arrêté et placé en détention provisoire. Selon les médias allemands, il s’agirait de Bai Lowe, ancien chauffeur de l’unité des forces armées gambiennes chargée d’assassiner, entre décembre 2003 et décembre 2006, les pourfendeurs de l’ancien régime de Banjul. Visé par une enquête pour crimes contre l’humanité, l’homme appréhendé est notamment soupçonné d’avoir participé, le 16 décembre 2004, à l’assassinat par balles de trois personnes, dont Deyda Hydara, doyen de la presse gambienne, cofondateur du journal privé The Point, correspondant de l’Agence France-Presse (AFP) et de Reporters sans frontières (RSF).
Sans donner plus de détails sur le parcours récent de l’interpellé, la justice allemande a invoqué le principe de « compétence universelle » applicable dans les dossiers d’une telle gravité. Bai Lowe pourrait donc être jugé en Allemagne. En juin dernier, c’est aux États-Unis qu’un membre des escadrons de la mort gambiens, Michael Sang Correa, était accusé de torture.

 
 
 
Par MAKANERA Ibrahima Sory
 
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