Dernière minute : le journaliste Mamadou Aliou BM Diallo a été libéré

21 février 2020 -




Interpellé au rond point d’Enco5 par la police alors qu’il exerçait son métier, Mamadou Aliou BM Diallo a été finalement libéré suite à la négociation conduite par le 1er responsable chargé des conflits et négociations d...

Dernière minute : le journaliste Mamadou Aliou BM Diallo a été libéré





Interpellé au rond point d’Enco5 par la police alors qu’il exerçait son métier, Mamadou Aliou BM Diallo a été finalement libéré suite à la négociation conduite par le 1er responsable chargé des conflits et négociations du Syndicat des Professionnels de la Presse Privée de Guinée (SPPG).
Après la libération de notre confrère, Sékou Jamal Pendessa explique:
<<Quand nous avons été saisi, on s’est transporté rapidement au commissariat. Notre soucis majeur d’abord était de savoir si notre confrère n’a pas été brutalisé, torturé ou subi des traitements inhumains et dégradants, mais il nous a confirmé qu’on lui a bien traité.
Après on a ouvert le négociation. Mais il faut dire qu’on est tombé sur des agents compréhensifs qui connaissent bien leur travail. Il nous ont fait savoir que notre confrère n’a pas été équitable dans sa collecte d’information car il a filmé juste les policiers qui prenaient de l’argent et laisser le conducteur de moto qui transportait deux personnes, ce qui constitue une infraction. Les policiers se sont senti vexé et ils l’ont envoyé au commissariat.
À l’analyse de la situation, on s’est dit peut-être que le journaliste n’a pas assisté au début de la chaîne, il a vue juste un cas de corruption  qu’il a décidé de couvrir.
Après discussions, ils (ndlr les policiers) ont mis à notre disposition Mamadou Aliou BM Diallo>>, a précisé ke 1er secrétaire chargé aux conflits et négociations du SPPG.
Ravi du rôle joué par le SPPG et la solidarité des confrères, ce journaliste reporter d’images, Mamadou Aliou BM reste déterminé à jouer son rôle de journaliste.
<<C’est dans l’exercice de mon travail au j’ai été arrêté. Quand je revenais de mon travail, j’ai vue un cas de corruption de la part des policiers, j’ai décidé de couvrir. C’est dans ces conditions qu’on m’a arrêté.
Je remercie l’ensemble de la presse guinéenne et de la presse des autres pays qui se sont inquiété de mon cas. Je remercie aussi le Syndicat de la Presse Privée de Guinée qui s’est impliqué pour ma libération.
Ce qu’il faut dire enfin, quand on exerce ce métier, on s’attend toujours à ces genres de problèmes qui ne doivent pas nous ébranler. Je vais continuer à couvrir ces genres d’actes car la loi anti-corruption condamne ces actes>>, dit-il avec assurance.


Amadou Oury Barry pour golga224.info





Retrouver cet article sur GOOGA 224

Par DMN Diallo

Dernières actualités

Fermer la recherche